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"Le Liban n'a pas envie de se battre"

Entre attentats et menaces occidentales sur le régime voisin de Bachar al-Assad, la République du Cèdre n'est pas tranquille. Ancien ministre, Georges Corm livre sa vision.

17 sept. 2013, 00:01
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GEORGES CORM ANCIEN MINISTRE, ECONOMISTE ET HISTORIEN

Attentats à la voiture piégée, menaces de bombardements visant le régime de Bachar al-Assad, instabilité politique, afflux de réfugiés: le Liban, inévitablement, est victime par contagion de la crise qui secoue la Syrie.

L'ancien ministre Georges Corm, économiste et historien de renom, notamment auteur de l'ouvrage "Pour une lecture profane des conflits" (éd. La Découverte), livre son regard sur les événements.

En août, le Liban a été secoué par de violents attentats. Quel en est l'intérêt pour les groupes qui les commettent?

Cela fait depuis 2004 que toutes sortes d'actes de déstabilisation du Liban se sont produits, notamment l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri et d'autres personnalités politiques. Ces attentats ont eu pour objectif de monter une partie de la population contre l'autre, de déstabiliser le Hezbollah et de l'entraîner dans des combats intérieurs. Ce qui est d'ailleurs arrivé brièvement à la...

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