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Le patron de Samsung Lee Jae-Yong mis en examen pour corruption

Arrêté il y a dix jours, le patron de Samsung sera mis en examen. Lee Jae-Yong doit notamment répondre de corruption. Quatre autres responsables de l'entreprise vivent une situation similaire. Trois de ces derniers ont démissionné ce mardi.

28 févr. 2017, 07:24
Lee Jae-Yong est accusé entre autres d'avoir versé près de 40 millions de dollars de pots-de-vin à la confidente de l'ombre de Mme Park, en contrepartie de faveurs politiques.

Le bureau du procureur spécial sud-coréen a annoncé mardi la mise en examen du patron de Samsung Group, Lee Jae-Yong. Il est accusé de corruption, détournement de fonds et d'autres infractions dans le cadre de l'enquête sur un scandale national. "Les enquêteurs spéciaux ont inculpé le vice-président de Samsung Electronics Lee Jae-Yong pour corruption, détournement de fonds, dissimulation d'actifs à l'étranger (...) et parjure", a déclaré Lee Kyu-Chul, porte-parole de l'équipe planchant sur cette affaire. Le vaste scandale a déjà entraîné la destitution de la sud-coréenne Park Geun-Hye.

Lee Jae-Yong est accusé entre autres d'avoir versé près de 40 millions de dollars de pots-de-vin à la confidente de l'ombre de Mme Park, en contrepartie de faveurs politiques. Choi Soon-Sil est soupçonnée de s'être servie de son entregent pour contraindre les grands groupes industriels à "donner" près de 70 millions de dollars à des fondations douteuses sous son contrôle.

 

 

Démissions

Les autres responsables mis en cause sont Choi Gee-sung et Chang Choong-ki, respectivement vice-président et président de Samsung Group, et Hwang Sung-soo et Park Sang-jin, respectivement vice-président et président de Samsung Electronics , a précisé le porte-parole.

Le conglomérat a annoncé dans la foulée le démantèlement de son bureau stratégique, le centre névralgique de ses opérations, et la démission de Choi Gee-sung et de Chang Choong-ki.

Cette vaste affaire de trafic d'influence a déjà entraîné la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye. Le porte-parole du procureur spécial a déclaré que le cas de la présidente Park, qui restait suspecte, serait confié à des procureurs. D'autres conglomérats pourraient être visés par l'enquête, a-t-il ajouté.

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