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Le pétrole en légère baisse après la mort de Chavez

Le prix du pétrole connait une légère baisse mercredi après l'annonce de la mort du président vénézuélien Hugo Chavez.

06 mars 2013, 13:17
FILE - In this Jan. 23, 2005 photo, Venezuela's President Hugo Chavez holds up a U.S. dollar bill and challenges U.S. President George W. Bush to bet which of them will remain in power longer at a rally in Caracas, Venezuela. Venezuela's Vice President Nicolas Maduro announced that Chavez died on Tuesday, March 5, 2013, at age 58 after a nearly two-year bout with cancer. (AP Photo/Fernando Llano, File)
Les prix du pétrole s'inscrivaient en légère baisse mercredi en cours d'échanges européens après la mort du président vénézuélien Hugo Chavez qui ouvre une période d'incertitude même si la politique pétrolière du pays ne devrait par subir de changements majeurs à court terme.
 
Vers 12h05, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 111,19 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 42 cents par rapport à la clôture de mardi.
 
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance cédait 24 cents à 90,58 dollars.
 
Cette légère baisse des prix intervient au lendemain d'une nette remontée dans le sillage d'une bonne performance des marchés boursiers, grâce à des achats à bon compte ainsi qu'à une fuite sur une plateforme en mer du Nord.
 
La mort d'Hugo Chavez, décédé mardi à Caracas à 58 ans des suites d'un cancer, fait "planer de l'incertitude sur la trajectoire future du pays de l'Opep", soulignaient les analystes de JBC Energy. Une "incertitude qui pourrait soutenir les prix du pétrole à court terme", selon les experts de Commerzbank.
 
Quatrième plus gros producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), cinquième exportateur mondial et principal producteur d'Amérique du Sud, le Venezuela produit entre 2,3 et 3 millions de barils/jour, selon les chiffres de l'Opep ou du gouvernement.
 
"Lorsque Chavez était en fonction, le secteur pétrolier vénézuélien a été largement nationalisé tandis que les compagnies étrangères ont été chassées du pays, ce qui a entraîné un manque d'investissements et une stagnation de la production", observait-on chez Commerzbank.
 
"Un contexte plus accueillant pour les entreprises au Venezuela augmenterait donc significativement les perspectives du marché pétrolier", jugeaient les analystes de la banque allemande.
 
Mais les experts ne tablent toutefois pas sur des changements radicaux de la politique vénézuélienne dans l'immédiat.
 
"Nous ne nous attendons pas à des changements spectaculaires pour le secteur pétrolier désormais totalement nationalisé alors que le dauphin (de Chavez), le vice-président Nicolas Maduro, devrait maintenir le statu quo", estimait Andrey Kryuchenkov, de VTB Capital.
 
"Pour le moment, une victoire de l'opposition et de nouveaux investissements étrangers semblent être une perspective lointaine", ajoutait-il.
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