Les électeurs irakiens ont infligé un cinglant camouflet à leur classe politique à l’occasion des législatives. Le scrutin de samedi, qui s’est déroulé sans flambée de violence, est un revers pour les partis traditionnels. Le premier ministre, Haider al-Abadi, a raté son pari. Auréolé de la victoire des forces irakiennes contre l’Etat islamique, il n’est pas parvenu, selon des résultats non définitifs, à gagner les élections. L’Alliance dont il avait pris la tête serait devancée par deux formations contestataires et populistes.
La liste du chef chiite nationaliste Moqtada Sadr, allié pour la ci...