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Les audiences du 11 Septembre reportées à cause d'un problème technique

Une série d'audiences pour les accusés des attentats du 11 Septembre ont dû être reportées. Un problème technique affectant les communications en est la cause.

22 août 2012, 07:12
Le procès des accusés des attentats du 11 septembre s'est ouvert le 5 mai dernier à Guantanamo.

Une série d'audiences pour les accusés des attentats du 11-Septembre, dont leur cerveau autoproclamé Khaled Cheikh Mohammed, devant la justice militaire américaine à Guantanamo, a été reportée de 24 heures et débutera jeudi. Cette décision a été prise en raison d'un problème dans les communications.

Déjà reportées en raison du ramadan, ces audiences préliminaires au procès devaient s'étaler de mercredi jusqu'au 28 août. Mais en raison d'une connexion internet déficiente, les avocats de la défense ont en urgence obtenu du juge militaire James Pohl plus de temps pour les préparer.

Les audiences débuteront jeudi à 09h00 (15h00 en Suisse), a indiqué le juge dans une décision.

La panne est due au déraillement près de Baltimore (Maryland, est des Etats-Unis) d'un train transportant du charbon qui a endommagé un câble en fibre optique d'un opérateur téléphonique, selon l'armée américaine. Les communications depuis la base américaine de Guantanamo à Cuba passent par satellite jusqu'au continent américain où elles transitent ensuite par fibre optique.

"Le problème de l'accès à internet aujourd'hui est une bonne métaphore des problèmes à Guantanamo", a ironisé l'un des avocats de la défense, James Connell.

Spectre de la torture

La défense dépend du gouvernement pour internet comme elle dépend du bon vouloir des autorités pour autoriser un témoin demandé par la défense à déposer ou non, a-t-il expliqué.

Le spectre de la torture et le caractère secret que veut donner l'accusation à certains éléments du dossier devraient planer sur ces audiences qui ont pour but de préparer le procès qui ne devrait pas se tenir avant au moins un an.

Outre Khaled Cheikh Mohammed, Pakistanais d'origine koweïtienne, son neveu Ali Abd al-Aziz Ali, le Yéménite Ramiz ben al-Chaïba et les Saoudiens Wallid ben Attach et Moustapha al-Houssaoui comparaissent. Ils encourent la peine de mort s'ils sont reconnus coupables.

Ils ont été formellement mis en accusation le 5 mai et avaient alors défié la justice militaire d'exception en perturbant l'audience par des prières.

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