Les révélations se succèdent, concernant les comptes de campagne des principaux candidats à la dernière élection présidentielle française. En fin de semaine dernière, c’est Benoît Hamon qui a été épinglé par la presse. Selon «Le Parisien», le candidat socialiste – qui a fondé, depuis, son mouvement Générations – aurait bénéficié de tarifs à prix cassés pour l’organisation d’un certain nombre de meetings et d’événements.
Des ristournes allant jusqu’à 40% de réduction, alors que, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), toute remise supérieure à 20% doit être considérée comme potentiellement illégale. Au total, Benoît Hamon a pu économiser 311 270 euros sur des factures de sonorisation et d’éclairage, un tiers de plus que les ristournes pointées par la CNCCFP dans les comptes de campagne d’Emmanuel Macron.
C’est pourtant bien sur ce dernier, devenu président de la République, que les révélations de la presse française...