Pour l’Allemagne, pour la Grèce et pour elle, elle aurait besoin d’un succès. Aujourd’hui, lors du sommet Europe-Turquie de Bruxelles, Angela Merkel va tenter d’obtenir une avancée européenne dans la crise des réfugiés. Avec un million de demandeurs d’asile en 2015, Berlin est désormais dépassé tandis qu’à Athènes, la crise humanitaire guette.
Mais face au manque de volonté croissant d’une partie des États membres, c’est un combat que la chancelière doit mener pied à pied, voire seule. Dans une interview publiée hier dans «Bild am Sonntag», la chancelière laisse transparaître une froide exaspér...