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Les inspecteurs de retour en Syrie pour détruire l'arsenal chimique

L'opération de destruction des armes chimiques de Syrie devrait commencer ce mardi dès l'arrivée des inspecteurs. Le conflit qui se poursuit risque de complexifier leur tâche.

01 oct. 2013, 07:49
Les inspecteurs sont arrivés lundi au Liban.

Les inspecteurs chargés de détruire l'arsenal chimique de la Syrie devaient arriver mardi à Damas pour se débarrasser en plein conflit d'un stock estimé à un millier de tonnes. Il s'agit de l'une des opérations de désarmement les plus ambitieuses et les plus dangereuses jamais tentées.

L'équipe de 20 inspecteurs de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), arrivée au Liban lundi, est chargée de faire appliquer la résolution de l'ONU encadrant la destruction de l'arsenal chimique syrien.

Selon des experts, la Syrie posséderait plus de 1000 tonnes d'armes chimiques, dont 300 tonnes de gaz moutarde et du sarin, répartis dans 45 sites environ.

Son président Bachar al-Assad a affirmé à une chaîne italienne qu'il se conformerait à la résolution de l'ONU, adoptée vendredi de haute lutte et qui constitue une percée diplomatique majeure depuis le début du conflit en mars 2011.

Mais de nouvelles tensions risquent d'apparaître entre Russes et Occidentaux avec le début d'examen lundi à l'ONU d'un projet de déclaration demandant à Damas de faciliter l'accès à la population pour les agences humanitaires onusiennes.

D'autres inspecteurs s'en vont

Les inspecteurs de l'OIAC arrivent au lendemain du départ des experts de l'ONU enquêtant sur les sites de possibles attaques chimiques.

L'équipe de l'ONU, dirigée par Aake Sellström, a terminé son enquête sur sept sites près de Damas et dans le nord de la Syrie, où le régime comme l'opposition ont dénoncé des attaques chimiques. Ils doivent remettre leur rapport fin octobre.

Ces six experts ont déjà établi que du gaz sarin avait été utilisé à une grande échelle lors de l'attaque du 21 août près de Damas qui a provoqué l'indignation à travers le monde et poussé plusieurs pays, Etats-Unis en tête, à envisager une action militaire punitive.

L'équipe de l'OIAC a, quant à elle, passé la nuit à Beyrouth et devait ensuite prendre la route pour Damas. "Pour le moment, nous n'avons aucune raison de douter des informations fournies par le régime syrien", a déclaré un responsable de l'OIAC.

Les autorités syriennes ont fourni le 19 septembre une liste des sites de production et de stockage des armes chimiques, devant être inspectés dans les 30 jours, dans le cadre d'un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici mi-2014.

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