Les raids israéliens au Golan ont fait cinq morts

Des raids israéliens ont visé, vendredi, les positions militaires du côté syrien du plateau du Golan en représailles aux récents tirs de roquettes. On dénombre cinq morts et sept blessés.

08 sept. 2015, 17:00
La police israélienne a annoncé avoir arrêté dimanche plusieurs suspects lors de raids sur des colonies sauvages de Cisjordanie occupée.

Au moins cinq personnes ont été tuées vendredi dans un nouveau raid israélien sur la province syrienne de Qouneitra, dans la partie non annexée du Golan, a annoncé la télévision d'Etat syrienne. Selon elle, les victimes sont des "civils non armés".

"L'aviation de l'ennemi israélien a visé une voiture civile dans le village d'al-Kom, tuant cinq civils non armés", a indiqué la chaîne. Son correspondant dans la province de Qouneitra a précisé que l'appareil qui a frappé à 10H30 (09H30 suisses) était un "avion sans pilote".

Raids jeudi déjà

Israël a visé jeudi soir 14 positions de l'armée syrienne du côté syrien du plateau du Golan en représailles au tir de roquettes dont il accuse le Djihad islamique et l'Iran d'être les auteurs, selon des sources officielles israéliennes. Ces raids ont fait un mort et sept blessés.

"L'aviation ennemie a frappé à 23h30 une position militaire en direction de Qouneitra, faisant un martyr et blessant sept soldats", a indiqué vendredi une source militaire à Damas.

Cinq heures plus tôt, un hélicoptère israélien avait tiré plusieurs roquettes à Qouneitra, non loin de la ligne de séparation entre la partie syrienne du Golan et la partie occupée par Israël. Il n'y a pas eu de victime, mais seulement des dégâts matériels.

Tirs de roquettes

Israël a dit agir en représailles au tir de quatre roquettes sur la partie du Golan occupée par Israël et sur la Galilée, dans le nord d'Israël. Ces tirs, qui n'ont pas fait de victime selon Israël, n'ont pas été revendiqués.

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères Emmanuel Nahshon estime que ces entreprises de "déstabilisation" servent à redire le danger que représente l'accord sur le nucléaire iranien aux yeux d'Israël.

Dans un communiqué de Gaza, le Djihad islamique a démenti être à l'origine des tirs de roquettes.