Florentin Collomp
A l'automne dernier, Ed Miliband avait oublié de prononcer, devant le congrès du Parti travailliste, à Manchester, un passage de son discours consacré au déficit. Au même endroit, hier, il a placé la question de la responsabilité budgétaire au centre de son programme électoral. Une occasion pour le candidat au poste de premier ministre du Royaume-Uni, lors des élections du 7 mai, d'attaquer de front ses deux principales faiblesses: son image personnelle et le crédit de son parti pour gérer les finances du pays.
Sur ces deux questions, c'est une métamorphose. Depuis le début d...