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Les voyagistes suisses confiants malgré la crise grecque

Le règlement de la dette grecque pourrait susciter la crainte chez les acteurs du secteur touristique en Suisse. Il n'en est rien. Les voyagistes recommandent juste à leurs clients d'amener du cash et de se préparer à des grèves de transport.

17 juin 2015, 15:05
A tourist jumps in front of the ancient Parthenon temple at the Acropolis hill, in Athens, on Tuesday, Feb. 17, 2015. Greek shares led a European retreat Tuesday as investors reacted negatively to the breakdown in talks between Greece and its creditors in the 19-nation eurozone over the country's attempt to renegotiate its financial bailout. (AP Photo/Petros Giannakouris)

Alors que le bras de fer entre le gouvernement grec et les créanciers internationaux du pays se poursuit, la situation ne suscite pour l'heure aucune inquiétude du côté des voyagistes suisses. Ils recommandent cependant aux voyageurs se rendant en Grèce d'emporter un peu plus d'argent liquide que d'habitude.

"Actuellement, aucun signe ne nous donne à redouter que la crise puisse avoir un impact sur le tourisme", a déclaré mercredi à Zurich le patron de TUI Suisse, Martin Wittwer. "Nous sommes tranquilles et sereins".

Le blocage entre la Grèce et ses créanciers ne suscite pas non plus d'inquiétude chez Kuoni, le numéro un suisse du secteur. "Les personnes qui ont réservé un séjour en Grèce n'ont rien à craindre, même en cas d'un renforcement de l'actuelle crise", a pour sa part indiqué à l'ats Peter Brun, le porte-parole du groupe.

Ces trois dernières années, quand bien même la Grèce a frôlé la faillite, les touristes sur place n'ont quasiment rien ressenti, a ajouté M. Brun. L'expérience a démontré que les hôteliers ont un grand intérêt à ce que le séjour de leurs hôtes se déroule sans problème. Pour les voyageurs, la seule inquiétude pourrait survenir dans l'éventualité de grèves dans les aéroports ou de fermetures de banques.

Risque de grèves à Athènes

Mais les grèves ont essentiellement touché Athènes, capitale et centre névralgique du pays, alors que les îles ont été épargnées, a noté M. Wittwer. Il est cependant possible que des voyageurs ne puissent plus retirer d'argent dans les banques, comme cela fut le cas il y a deux ans à Chypre.

Dans ce contexte, Hotelplan Suisse recommande aux voyageurs se rendant en Grèce d'emporter suffisamment d'espèces avec eux, conseille Anja Dobes, collaboratrice du voyagiste de Migros. Pour le moment, les affaires évoluent normalement.

Depuis plusieurs semaines, les autorités d'Athènes ne parviennent pas à s'entendre avec leurs créanciers, le Fonds monétaire international (FMI), l'Union européenne et la Banque centrale européenne sur un train de réformes économiques. Un plan qui permettrait le déblocage d'une nouvelle tranche de prêts vitale pour le pays.

Sans le feu vert des créanciers, la Grèce pourrait être dans l'incapacité des rembourser les quelque 1,5 milliard d'euros (1,6 milliard de francs) qu'elle doit au FMI d'ici à la fin juin. L'Etat se trouverait en situation de faillite.

Exemple en vidéo des richesses touristiques de la Grèce même en pleine période d'instabilité économique:

 

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