L’arithmétique impossible au Parlement espagnol issu des élections du 20 décembre soumet l’ensemble des forces politiques à une forte pression. Après une semaine de blocage, une première formation menace de céder sous la force du dé- bat sur les possibles pactes. Le Parti socialiste (PSOE), arrivé deuxième aux législatives, étale au grand jour ses divisions sur la stratégie à suivre.
Le blocage politique est le fruit de la neutralisation de deux blocs: la droite (Parti populaire, PP, 123 députés) et le centre (Ciudadanos, 40 députés) d’une part, le centre gauche (PSOE, 90 députés) et la gauche radicale (Podemos, 69 députés), d’autre part. Seuls des petits partis régionalistes pourraient les départager, mais la menace sécessionniste en Catalogne rend très difficile l’entente avec ces groupes.
Pour l’heure, aucun signe ne laisse présager la constitution d’une majorité absolue d’au moins 176 députés capable de voter ou de laisser voter – par l’abstention –...