Un coin du voile se lève sur l’Iran, porté par un vent d’espoir insufflé par la percée des alliés réformistes du président Hassan Rohani aux élections de vendredi dernier.
L’espoir – «Omid» en persan – c’était justement le nom de la liste commune aux candidats réformateurs et modérés qui ont remporté environ un tiers des sièges au Parlement iranien (soit trois fois plus qu’auparavant). A Téhéran, la capitale, ils ont même obtenu l’intégralité des 30 sièges.
Cette percée inattendue est d’autant plus remarquable qu’un grand nombre de réformistes avaient été disqualifiés par le Conseil des gardiens...