«L’objectif est de nous anéantir. C’est une violation des lois démocratiques, un coup mortel pour la démocratie». En octobre dernier, Luigi Di Maio n’avait pas de mots trop durs pour dénoncer l’adoption de la nouvelle loi électorale italienne. La même loi qui a permis au Mouvement 5 étoiles (M5S) de devenir le premier parti du pays, et à lui-même de prétendre au Graal, à savoir au poste de premier ministre.
Système difficile à saisir
Deux jours après le scrutin, c’est peu dire que toute l’Italie politique se retrouve à fronts inversés. En effet, l’adoption du Rosatellum (nom officiel de la loi é...