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L’Italie, malade chronique de sa loi électorale

La confusion sortie des urnes, dimanche, doit beaucoup à une loi électorale poussant à l’instabilité. Un système très contesté, mais quasi impossible à réformer.

07 mars 2018, 00:01
A person cast his ballot at a polling station in Rome, Sunday, March 4, 2018. More than 46 million Italians were voting Sunday in a general election that is being closely watched to determine if Italy would succumb to the populist, anti-establishment and far-right sentiment that has swept through much of Europe in recent years. (Giuseppe Lami/ANSA via AP) Italy Elections

«L’objectif est de nous anéantir. C’est une violation des lois démocratiques, un coup mortel pour la démocratie». En octobre dernier, Luigi Di Maio n’avait pas de mots trop durs pour dénoncer l’adoption de la nouvelle loi électorale italienne. La même loi qui a permis au Mouvement 5 étoiles (M5S) de devenir le premier parti du pays, et à lui-même de prétendre au Graal, à savoir au poste de premier ministre.

Système difficile à saisir

Deux jours après le scrutin, c’est peu dire que toute l’Italie politique se retrouve à fronts inversés. En effet, l’adoption du Rosatellum (nom officiel de la loi électorale de 2017) a été préparée et votée, presque en catimini, dans un but précis: «Cette nouvelle loi a été conçue en partie contre le M5S, afin de dresser un barrage devant Di Maio», note Hervé Rayner, spécialiste de l’Italie à l’Université de Lausanne. Dans ce but, un système...

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