Deux ans après l’assassinat de Boris Nemtsov, l’intelligentsia russe reste orpheline de cet homme politique inclassable, qui a connu les ors du pouvoir avant d’affronter les affres de la dissidence, jusqu’à mourir, le 27 février au soir, sur un pont jouxtant les murailles du Kremlin, abattu de quatre balles dans le dos. Une manifestation en sa mémoire a rassemblé 15 000 personnes, hier, en plein centre de Moscou, selon les organisateurs (5000 selon la police).
Parallèlement, un film-documentaire consacré à sa carrière connaît un succès inattendu. Dans la ville de Nijni Novgorod, où il...