Les dirigeants de l’Union européenne ont donné, hier, un coup de pouce à la première ministre du Royaume-Uni, Theresa May, dans un ultime effort pour tenter de convaincre les députés britanniques de voter, aujourd’hui, l’accord de Brexit. Celui-ci est menacé d’un rejet aux conséquences imprévisibles.
La Chambre des communes votera, ce soir, sur cet accord négocié, de haute lutte, avec l’Union européenne par Theresa May, mais vilipendé tant par les Brexiters que par les europhiles. Rejeter ce texte risque de compromettre le Brexit et de saper la démocratie, a déclaré la première ministre. «Nous avons tous le devoir de mettre en œuvre le résultat du référendum sur l’UE de juin 2016», a-t-elle prévenu. Sinon, «cela causerait un préjudice catastrophique à la confiance du peuple dans le processus démocratique et dans ses responsables politiques».
«Je ne crois pas que la date doit être retardée»
Si le texte est effectivement recalé, le...