Les Britanniques ne doivent pas se bercer «d’illusions»: ils ne pourront pas négocier, à l’avenir, leur accès au marché européen des services financiers. Tout dépendra du bon vouloir de l’Union, a prévenu, hier, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier.
Le Français a participé, hier, à un débat au Parlement européen sur l’avenir des relations entre le Royaume-Uni et l’Union, qui débouchera, aujourd’hui, sur l’adoption d’une résolution par les eurodéputés. Ils auront le dernier mot sur l’accord de libre-échange que Bruxelles et Londres espèrent conclure avant la fin 2020.
Le cas de la City
Dès 2021, les entreprises financières de la City perdront le «passeport européen» qui leur permet d’opérer librement dans toute l’Union, à partir du territoire britannique. «Il n’y aura pas de négociation à proprement parler» sur ce sujet, a souligné Michel Barnier. En raison de l’importance de la City sur la scène financière,...