Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’UE ferme la porte et mise sur Ankara

La Turquie fait grimper les enchères en échange du retour massif de réfugiés sur son sol.

07 mars 2016, 23:39
/ Màj. le 08 mars 2016 à 00:01
DATA_ART_9937205

Une curieuse querelle sémantique a divisé toute la journée d’hier les Européens et opposé Angela Merkel à la plupart de ses partenaires européens. La chancelière ne veut pas retrouver dans les conclusions du sommet un constat qui correspond pourtant à la réalité: «La route des Balkans est fermée.» Pour l’Europe, «il ne peut s’agir de fermer quoi que ce soit», a-t-elle lancé au nom des grands principes, dès son arrivée. François Hollande, lui, l’a reconnu sans hésiter: «C’est effectivement le cas. Cette route est fermée.»

Mais l’UE a besoin de la Turquie, et Ahmet Davutoglu bouscule le jeu. Ruinant la chorégraphie d’un sommet qui devait s’achever à la mi-journée, Ankara a offert une nouvelle donne sur les réfugiés, en échange d’un redémarrage de la mécanique d’adhésion de la Turquie à l’Union. Tout s’est retrouvé d’un coup sur la table et l’accord, qui semblait ficelé dimanche, a été reporté tard...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias