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L’UE ferme la porte et mise sur Ankara

La Turquie fait grimper les enchères en échange du retour massif de réfugiés sur son sol.

07 mars 2016, 23:39
/ Màj. le 08 mars 2016 à 00:01
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Une curieuse querelle sémantique a divisé toute la journée d’hier les Européens et opposé Angela Merkel à la plupart de ses partenaires européens. La chancelière ne veut pas retrouver dans les conclusions du sommet un constat qui correspond pourtant à la réalité: «La route des Balkans est fermée.» Pour l’Europe, «il ne peut s’agir de fermer quoi que ce soit», a-t-elle lancé au nom des grands principes, dès son arrivée. François Hollande, lui, l’a reconnu sans hésiter: «C’est effectivement le cas. Cette route est fermée.»

Mais l’UE a besoin de la Turquie, et Ahmet Davutoglu bouscule le jeu. Ruin...