«J’espère que nous ferons ce que réclament les citoyens: arrêter les migrations (vers l’UE) et renvoyer les migrants qui sont déjà là.» Fidèle à son habitude, le premier ministre hongrois, Viktor Orban, ne s’est pas embarrassé de scrupules, hier, à son arrivée à un sommet européen qui devait virer à la foire d’empoigne entre les partisans d’une Europe forteresse et ceux d’une ouverture contrôlée de ses frontières.
En fin de soirée, les leaders des Vingt-Huit ont entamé un long débat sur la crise migratoire, devenue politique (y compris au sein du gouvernement allemand), que le président du Cons...