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Mali: la junte appelle la population à reprendre ses activités

Au Mali, le coup d'état militaire qui a vu une junte s'établir au pouvoir ne s'est pas déroulé sans heurts. Des pillages ont eu lieu, incitant la junte à lancer un appel au calme à la population.

19 août 2020, 19:57
Les militaires maliens défilaient dans la capitale, Bamako, hier, alors que le putsch contre le président Ibrahim Boubacar Keita venait de propulser une junte au pouvoir.

La junte au pouvoir à Bamako a appelé les Maliens à "vaquer librement à leurs occupations" et à "reprendre leurs activités", réclamant également l'arrêt du vandalisme, au lendemain du coup d'Etat qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta et son gouvernement.

Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), l'instance créée par les putschistes, "invite les populations à vaquer librement à leurs occupations et leur demande de reprendre sainement leurs activités", a déclaré à la presse son porte-parole, le colonel-major Ismaël Wagué.

 

 

Le comité "invite les fonctionnaires à reprendre le travail dès demain, jeudi 20 août 2020, et rassure les populations que toutes les dispositions sont prises pour la protection des personnes et des biens, ainsi que les lieux de travail", a ajouté Ismaël Wagué, qui s'exprimait depuis le camp militaire de Kati, quartier général des auteurs du coup d'Etat près de Bamako.

La junte demande également "d'arrêter immédiatement les actes de vandalisme et de destruction des édifices publics", alors que des manifestants ont notamment incendié mardi le cabinet d'avocat de l'ex-ministre de la Justice Kassim Tapo.

Rien sur le président

Ismaël Wagué a par ailleurs affirmé que le comité prendra "toutes les mesures s'inscrivant dans le strict respect de la discipline militaire à l'égard de tout porteur d'uniforme qui se fera prendre en flagrant délit de racket".

 

 

Enfin, le porte-parole de la junte a insisté sur le fait que l'action des militaires a fait "zéro mort", "contrairement à certaines allégations qui parlent de quatre morts et 10 blessés",

Lors de sa courte déclaration, l'officier n'a fait aucune allusion au président Keïta et au membres de son gouvernement, détenus depuis mardi et dont la communauté internationale réclame la libération immédiate.

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