Le nombre de soldats français déployés au Mali s'élève désormais à 2300. Des renforts continuent d'être acheminés de France, au 12e jour de l'opération militaire française, indique le ministère français de la Défense.
Les forces françaises mettent en place le soutien et la logistique indispensables, ainsi que la structure chargée de commander l'opération.
Arrivée de France lundi, une compagnie de 150 soldats de l'infanterie de marine" assure désormais la sécurité de la base arrière de l'opération Serval", précise mercredi le ministère sur son site.
Le BPC Dixmude, un bâtiment de projection et de commandement, a par ailleurs quitté Toulon lundi avec des éléments d'un GTIA (un groupement tactique inter-armées) de l'armée de Terre, dont environ 120 véhicules, blindés légers, transport de troupes, qui seront engagés dans l'opération.
La montée en puissance des forces françaises devraient leur permettre d'atteindre rapidement, voire de dépasser, l'effectif initialement annoncé de 2500 militaires français déployés au Mali.
"Dispositif d'interdiction"
Sur le terrain, les forces françaises consolident leur "dispositif d'interdiction" pour prévenir toute offensive des islamistes armés en direction du sud du pays, indique-t-on de même source. Les frappes aériennes sur des sites tenus par les islamistes se poursuivent à raison d'une dizaine de sorties des avions de combat par jour.
Parallèlement, les contingents des pays africains, qui doivent aider l'armée malienne à reconquérir le nord du pays, regroupent désormais près de 1600 hommes au Mali et au Niger, précise le ministère de la Défense.
Environ 1000 soldats nigériens, nigérians, togolais et béninois, ainsi que les premiers éléments de l'état-major de la force, "sont désormais engagés au sein de la Misma" (Mission internationale de soutien au Mali). 500 militaires tchadiens ont également rejoint Niamey, la capitale du Niger.