Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Mali: les jihadistes menacent de frapper la France "au coeur"

Ayant subi ce week-end de lourdes pertes suite aux raides aériens français au Mali, les jihadistes ont déclaré vouloir frapper "le coeur de la France".

14 janv. 2013, 09:55
La France a bloqué vendredi la progression des groupes armés islamistes.

Des jihadistes basés dans le nord du Mali ont annoncé lundi qu'ils allaient "frapper le coeur de la France", selon un responsable du MUJAO. Plus de 60 islamistes ont été tués dimanche dans la seule ville de Gao au cours de bombardements français, a indiqué un responsable local.

"La France a attaqué l'islam (...) Au nom d'Allah, nous allons frapper le coeur de la France", a déclaré Abou Dardar, l'un des responsables du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).
 
Interrogé sur l'endroit où ce "coeur" de la France serait frappé, M. Dardar a affirmé: "Partout. A Bamako, en Afrique et en Europe".
 
La France, se proclamant "en guerre contre le terrorisme" au Mali, a bloqué vendredi la progression des groupes armés islamistes, qui contrôlent depuis neuf mois le nord du Mali, vers le centre du pays. Dimanche, elle a pour la première fois bombardé des positions islamistes dans le nord, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes.
 
Islamistes surpris
 
"Plus de soixante islamistes ont été tués à Gao et dans leurs bases situées non loin de Gao. La nuit, les islamistes qui sont restés cachés dans les maisons sont sortis pour prendre les corps de leurs camarades", a déclaré un habitant de Gao, dont le témoignage a été recoupé par d'autres habitants et une source de sécurité régionale.
 
"C'est surtout au camp militaires de Gao qu'il y a eu des morts. Les islamistes ont été surpris en pleine réunion. Il y a eu beaucoup de morts", a-t-il ajouté.
 
"Le bilan est lourd dans le camp des islamistes. Ils ont perdu énormément en logistique et des hommes. Le chiffre de 60 victimes n'est pas du tout exagéré à Gao. Le bilan est même certainement plus élevé", a indiqué un responsable régional de la sécurité.
Votre publicité ici avec IMPACT_medias