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Mali: un groupe armé prend une ville du nord-est

La ville de Ber, dans le nord-est du Mali, est sous contrôle d'hommes du mouvement des Arabes de l'Azawad (MAA). D'autres forces se regroupent à Kidal.

22 avr. 2013, 06:40
La traque des islamistes au Mali n'est pas terminée.

Le mouvement des Arabes de l'Azawad (MAA) a pris dimanche le contrôle de la localité malienne de Ber, près de Tombouctou (nord-ouest). De leur côté, des touaregs armés membres du mouvement islamique de l'Azawad (MIA), se sont regroupés à Kidal (nord-est), selon des sources militaires africaines.

"Le MAA contrôle actuellement la ville de Ber après avoir chassé un groupe armé local, non identifié pour le moment", a déclaré une source militaire interrogée à Tombouctou. "Dimanche soir, un avion militaire français survolait la localité", a ajouté la même source.
 
"Nous avons pris la ville de Ber. Nous avons chassé une bande armée et nous contrôlons la ville depuis dimanche. Nous voulons travailler avec les Français et les Africains pour lutter contre le terrorisme, et les trafiquants de drogue", a déclaré pour sa part Mohamed El Maouloud Ramadane, porte parole du MAA.
 
Le mouvement des Arabes de l'Azawad (MAA), a été créé en juillet 2012, à partir du Front National de libération de l'Azawad, qui regroupait début avril 2012, lors de la prise des principales villes du nord du Mali, essentiellement les arabes de la région de Tombouctou.
 
Démonstration de force
 
Par ailleurs, dimanche, au moins 200 touareg armés se revendiquant du mouvement islamique de l'Azawad (MIA), une branche dissidente du groupe jihadiste Ansar Dine, se sont regroupés près de Kidal (nord-est). "Les hommes armés du MIA se trouvent dans un camp près de Kidal depuis vendredi, a indiqué une source militaire africaine locale.
 
"Le MIA est en train de faire une démonstration de force. Environ 200 de ses éléments armés sont entrés près de Kidal" a rapporté un habitant. Alghabass ag Intallah, dirigeant du MIA, n'a pas démenti l'information, mais ne souhaitait pas "trop parler". "Oui les jeunes du MIA et d'autres se sont regroupés. On veut savoir si Bamako veut la paix ou pas", a-t-il déclaré.
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