ats
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Après la retraite d’Usain Bolt, une nouvelle page de l’histoire de l’athlétisme va se tourner avec la dernière course sur piste de Mo Farah, jeudi à Zurich. Le Britannique a quasiment tout gagné depuis 2011 sur les longues distances, mais son aura est loin d’avoir atteint celle du Jamaïcain.
Est-ce dû au fait que les épreuves d’endurance apparaissent moins attractives que le sprint? A la silhouette plutôt fluette de Farah comparée à la carrure hors normes de Bolt? A son phrasé moins emballant, ou alors à l’ombre du dopage qui n’en finit pas de planer autour de son coach Alberto Salazar? Toujours est-il que Farah, malgré un palmarès incomparable dans le demi-fond prolongé, reste infiniment éloigné de la notoriété de l’illustre sprinter. Sur Facebook, il affiche un million de fans, contre 19 millions à l’icône des Caraïbes. Et aux récents Mondiaux de Londres, les immenses affiches placardées le...