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Mondial: Evra voit la France battre la Suisse

Il était le seul des 23 Français à ne pas avoir encore fait face à la presse depuis le début de la préparation à la Coupe du monde 2014. Patrice Evra mise sur un succès contre la Suisse vendredi.

18 juin 2014, 17:31
Patrice Evra, 32 ans, a fait le buzz ce dimanche matin dans l'émission Téléfoot, diffusée sur TF1.

Patrice Evra, après tant de polémiques, votre image auprès des gens a changé. Comment l'expliquez-vous?

"Pas auprès des gens mais des journalistes. A chaque fois que j'ai rencontré le public, je n'ai jamais eu d'accrochage et les gens ont toujours été positifs avec moi. Le plus important est ce que pensent de moi mes coéquipiers, le staff, mes proches, les supporters. Après, si les médias veulent me faire passer pour le bad boy, cela ne me dérange pas. De toute façon je ne lis rien et ne vais jamais sur internet."

Qu'est-ce qui a changé pour vous dans cette équipe de France?

"Avant, je donnais tout pour mes coéquipiers et cela me prenait une énergie folle. Aujourd'hui, avec le recul, je donne toujours tout mais, en échange, je reçois plein d'énergie. En 2010, je prenais sans doute mon rôle trop à coeur."

Le groupe semble vivre bien mieux que par le passé...

"Ce groupe fait peur car tout va bien! Tous les feux sont au vert. J'entends souvent des trucs du genre: 'T'imagines, Pat, si on jouait tous dans le même club...' Mais je réponds qu'on joue pour le même pays, c'est encore plus beau. Tout reste toutefois fragile. Le jour où on se prendra pour des stars, on passera à travers. Tant qu'on enfilera le bleu de chauffe, et si on le fait contre la Suisse, nous gagnerons. Car l'adversaire numéro un de la France, malgré le respect que j'ai pour les autres équipes, est la France elle-même."

Quand même, après la grève de Knysna, on se dit que vous revenez de loin. Vous sentez-vous chanceux?

"Oui, mais pas pour cette raison. Il y a des joueurs qui ont disputé les éliminatoires comme Clichy, Abidal ou Nasri et qui ne sont pas au Brésil. Il y a eu Franck, qui m'a presque fait pleurer ce fou quand il nous a quittés. Et Grenier, au moment de sa blessure, quand on a eu l'impression que son monde s'écroulait. Moi, je suis là et c'est pour cela que je me sens chanceux."

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