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Moscou met Israël en garde contre une attaque sur l'Iran

La Russie a mis Israël en garde, aujourd'hui, contre la tentation de mener une attaque contre l'Iran dont le programme nucléaire inquiète les Occidentaux. De son côté, le chef des inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé l'impasse avec Téhéran.

22 févr. 2012, 15:00
gatilov

«Bien sûr, un éventuel scénario militaire contre l'Iran serait catastrophique pour la région et pour tout le système des relations internationales», a dit le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov.

«J'espère qu'Israël comprend toutes les conséquences (...) et les Israéliens devraient également envisager les conséquences d'une telle action pour eux-mêmes», a-t-il également ajouté.

La base militaire américaine au Kirghizstan, une ex-république soviétique d'Asie centrale, pourrait servir en cas d'attaque contre l'Iran, a estimé de son côté le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch, selon des propos retransmis à la télévision.

Séjour récemment

La base de Manas à l'aéroport de Bichkek, capitale kirghize, sert actuellement au déploiement de l'essentiel des troupes américaines engagées en Afghanistan.

De son côté, le chef des inspecteurs de l'AIEA a déclaré aujourd'hui ne pas être parvenu à s'accorder avec Téhéran sur la suite des négociations concernant son programme nucléaire controversé, à son retour d'une visite de deux jours en Iran.

«Nous n'avons pas pu accéder (au site militaire de Parchin), nous  n'avons pas pu formaliser la suite (des discussions). Nous allons à  présent informer le directeur général (de l'AIEA) et plus tard le conseil des gouverneurs», a déclaré Herman Nackaerts.

Réunion prévue

La veille, l'agence de l'ONU avait déjà regretté l'absence d'un  accord avec l'Iran sur la suite des discussions concernant son programme nucléaire, que les Occidentaux soupçonnent d'avoir des visées militaires. La République islamique affirme que sa nature est  purement pacifique.

L'AIEA n'a pas donné d'indication sur les suites qu'elle entend  donner à cet échec, dont débattra son conseil des gouverneurs à  partir du 5 mars prochain.

L'Iran «ne cherche pas à avoir l'arme atomique», a réaffirmé de  son côté le Guide de la République islamique Ali Khamenei.

Appel

«Nous voulons casser la suprématie basée sur les armes atomiques»  dont disposent les grandes puissances, a aussi ajouté le guide  suprême iranien lors d'un discours devant des scientifiques  nucléaires du pays cité dans un communiqué officiel du gouvernement.

«L'énergie nucléaire est directement liée aux intérêts nationaux  de l'Iran», a ajouté l'ayatollah Khamenei en demandant aux savants réunis devant lui de «continuer avec le plus grand sérieux (leur)  travail qui est fondamental».

Il a également dénoncé «les assassinats (de scientifiques  nucléaires iraniens) et les pressions (des pays occidentaux) qui  sont le signe de la faiblesse de nos ennemis».

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