Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Neuf jours de folie pour la San Fermin à Pampelune

Envahie par une marée humaine tout de blanc vêtue, la ville espagnole de Pampelune a donné dimanche le coup d'envoi des fêtes de la San Fermin.

06 juil. 2014, 15:20
epa04302204 A picture taken with a fish-eye lens shows thousands of revellers holding up their red scarfs as the rocket fire or 'Txupinazo' marks the start of the Festival of San Fermin (or Sanfermines) at Consistorio square in Pamplona, Spain, 06 July 2014. The annual nine day long running-with-the-bulls fiesta commemorates St. Fermin, Pamplona's patron saint.  EPA/JESUS DIGES

Pendant neuf jours, la capitale de la Navarre vibrera au rythme des légendaires courses de taureaux. A midi pile, ils étaient des dizaines de milliers agglutinés sur les places et dans les ruelles pavées du coeur historique de la ville, dans le nord du pays, pour saluer le tir d'une fusée depuis le balcon de la mairie. Au cri de "Gora San Fermin", "Vive San Fermin", ils levaient les bras au ciel et agitaient leur foulard rouge.

Jusqu'à ce que les ruelles, lavées, ne s'emplissent à nouveau de milliers de coureurs prêts à prendre le départ, lundi à huit heures, du premier des "encierros", ou lâchers de taureaux.

En quelques minutes, les coureurs dévalent un parcours de 848,6 mètres au fil des rues étroites et sinueuses, sous les encouragements de grappes de spectateurs perchés sur les balcons.

Ceux qui rêvent d'exploit, ou les plus aguerris, s'approchent des énormes bêtes, jusqu'à les toucher. Six taureaux de plus d'une demi-tonne sont ainsi lâchés de leur enclos et guidés par six boeufs.

D'autres gardent leurs distances. Mais souvent, la maladresse et l'inexpérience de certains, trop téméraires ou au contraire terrorisés, ajoutent au danger.

Mis à morts le soir

Le dangereux rituel - 15 morts depuis 1911 - se répétera tous les matins jusqu'au 14 juillet. Le parcours mène les taureaux jusqu'aux arènes où ils sont parqués, en attendant leur mise à mort lors de la corrida du soir.

Perdues dans le Moyen Age, les origines de ces fêtes mêlent les célébrations religieuses, en hommage à San Fermin, le saint patron de la Navarre, la tradition des foires commerciales et celle de la corrida.

Leur célébrité gagnera le monde entier au début du 20e siècle sous la plume d'Ernest Hemingway. L'écrivain et journaliste américain en fera la toile de fond de son roman "Le soleil se lève aussi", publié en 1926.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias