Après sa mise en examen dans l’affaire des fonds libyens, l’ancien président français Nicolas Sarkozy a voulu répondre point par point aux accusations, lors d’une interview donnée, hier soir, au «20h» de TF1. Il a d’abord voulu exprimer son «indignation» face à ce qu’il a désigné comme un complot contre lui. Son argumentation était simple: d’abord, il n’y a «aucune preuve» contre lui. Il a voulu rappeler que le fameux document produit par Mediapart en avril 2012 – supposé démontrer le versement de 50 millions à Nicolas Sarkozy par l’Etat libyen – avait été reconnu comme un faux par la justice. Il a également réfuté les allégations de l’intermédiaire Ziad Takkieddine, qui avait confirmé avoir délivré des valises d’argent liquide directement à l’ancien président, lorsque ce dernier était ministre de l’Intérieur. Des «mensonges», selon l’ancien hôte de l’Elysée, qui a qualifié Takieddine d’«escroc», «biberonné à l’argent de Kadhafi».
Au fond,...