Après Emmanuel Macron et Angela Merkel, qui se sont tour à tour rendus la semaine dernière à Washington pour tenter de sauver l’accord sur le nucléaire iranien, la parole était lundi soir à l’accusation. Benyamin Nétanyahou, s’exprimant en anglais depuis un local du ministère de la Défense transformé pour la circonstance en studio de télévision, n’avait pas mégoté sur la mise en scène.
A l’appui de son réquisitoire, il a dévoilé une étagère remplie de classeurs ainsi qu’un meuble garni de CD dont les services de renseignements israéliens se seraient emparés en janvier dernier. Ces «archives ato...