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Obama en Asie: la Corée du Nord est un "Etat paria faible"

Le président Barack Obama s'est adressé samedi aux troupes américaines à Séoul dans le cadre de sa tournée dans la région. Puis il s'est rendu en Malaisie, une première depuis 50 ans pour un président américain.

26 avr. 2014, 11:30
U.S. President Barack Obama arrives to address U.S. military personnel at Yongsan Army Garrison in Seoul, South Korea, Saturday, April 26, 2014. Obama is wrapping up his two-day visit to South Korea and will continue to Malaysia and the Philippines on his four country Asia visit. (AP Photo/Charles Dharapak)

Après le Japon et la Corée du Sud, Barack Obama est arrivé samedi en Malaisie, troisième et avant-dernière étape de sa tournée en Asie. Il est le premier président américain à se rendre dans cette nation à majorité musulmane en près de cinquante ans.

Cette visite vise à souligner les liens de sécurité avec ce pays, sur fond de tensions territoriales avec la Chine, et à convaincre un gouvernement malaisien sceptique de rejoindre le partenariat transpacifique, vaste accord de libre-échange entre les pays de la région Asie-Pacifique.

M. Obama est le premier président en exercice à se rendre en visite en Malaisie depuis Lyndon Johnson en 1966. Les deux pays cherchent à oublier des décennies de relations délicates, unis face à une Chine qui affirme de plus en plus sa puissance dans la région.

Image négative

Le président américain, conscient de l'image négative des Etats-Unis dans les nations musulmanes, devrait vanter l'amitié de son pays avec une Malaisie dotée d'une économie vigoureuse et d'un islam modéré.

Les rapports entre Washington et Kuala Lumpur ont été tendus entre 1981 et 2003, quand le pays était dirigé par Mahathir Mohamad, critique féroce des Etats-Unis. Mais les liens commerciaux ont persisté et les relations se sont améliorées sous le gouvernement de Najib Razik.

Barack Obama devait participer samedi à un dîner d'Etat, avant des entretiens avec le Premier ministre Najib Razak et une visite de la Mosquée nationale de Kuala Lumpur, prévue dimanche.

Usage de la force

Plus tôt dans la journée, s'adressant aux troupes américaines à Séoul, le président américain a qualifié la Corée du Nord d'"Etat paria faible" dont la frontière fortement militarisée avec le Sud "marque la limite de la liberté".

Ce qui définit la différence entre les deux pays, c'est une fracture entre une "démocratie qui croît et un Etat paria qui affamerait plutôt son peuple que de nourrir ses espoirs et ses rêves", a-t-il ajouté. Et la poursuite du programme militaire nucléaire ne lui apportera que "plus d'isolement".

Barack Obama a prévenu Pyongyang que les Etats-Unis n'hésiteraient pas à recourir à leur puissance militaire pour défendre la Corée du Sud contre toute agression.

"Nous n'utilisons pas notre puissance militaire pour imposer des choses aux autres, mais nous n'hésiterons pas à recourir à notre puissance militaire pour défendre nos alliés et notre mode de vie", a lancé le président des Etats-Unis à des soldats enthousiastes sur la base américaine de Yongsan.

Quatrième essai nucléaire

En mars, le régime communiste nord-coréen n'a pas exclu de procéder à une "nouvelle forme" d'essai nucléaire, après avoir été condamné par le Conseil de sécurité des Nations unies pour le tir d'un missile balistique de moyenne portée à l'est de la péninsule coréenne.

Des images satellite ont révélé récemment que Pyongyang pourrait préparer un quatrième essai nucléaire, en dépit de lourdes sanctions internationales. Ces images montrent apparemment un mouvement accru de véhicules et de matériel à proximité du site de Punggye-ri, où la Corée du Nord procède à ses essais.

Ce qui semble être des véhicules de commandement et de communication sont également visibles sur ces photos, selon l'Institut Etats-Unis-Corée de l'université John Hopkins.

Citoyen américain détenu

Peu après l'arrivée de M. Obama à Séoul, la Corée du Nord a annoncé qu'elle détenait un citoyen américain âgé de 24 ans, arrêté le 10 avril en raison de "son comportement impétueux lors des formalités d'entrée" dans le pays, selon l'agence de presse officielle KCNA.

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