Votre publicité ici avec IMPACT_medias

ONU: une cinquantaine de pays signent un traité bannissant l'arme nucléaire

Une cinquantaine de pays, Brésil en tête, ont lancé mercredi à New York la signature d'un traité à portée symbolique bannissant l'arme atomique. Le traité, élaboré en quelques mois, a été adopté en juillet par 122 pays. Il entrera en vigueur dès lors qu'il aura été ratifié par 50 pays.

20 sept. 2017, 15:11
Une cinquantaine de pays, Brésil en tête, ont lancé mercredi à New York la signature d'un traité à portée symbolique bannissant l'arme atomique. (illustration)

Une cinquantaine de pays, Brésil en tête, ont lancé mercredi à l'ONU à New York la signature d'un traité à portée symbolique bannissant l'arme atomique. Ce texte a surtout une portée symbolique en raison de son boycott par les grandes puissances nucléaires.

Elaboré en quelques mois, le traité a été adopté en juillet par 122 pays. Il doit entrer en vigueur dès lors qu'il aura été ratifié par 50 pays. Le président brésilien Michel Temer a été le premier à signer ce texte, et devait être suivi par les représentants de 50 autres pays.

Mais aucune des neuf puissances nucléaires - Etats-Unis, Russie, Chine, Inde, Pakistan, Israël, France, Royaume-Uni, Corée du Nord - n'a prévu de s'y rallier. Les pays de l'OTAN sont aussi restés à l'écart, ainsi que le Japon, seul pays à avoir subi, en 1945, une attaque à l'arme atomique.

La Suisse en attente

Etats-Unis, France et Royaume-Uni, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, ont à plusieurs reprises critiqué l'initiative ces derniers mois. Ils ont cité la crise nord-coréenne en exemple d'un contexte sécuritaire qui rendrait l'arme atomique indispensable.

"Il n'y a rien que je souhaite tant pour ma famille qu'un monde sans arme nucléaire, mais nous devons être réalistes. (...) Qui peut croire que la Corée du Nord accepterait une interdiction des armes nucléaires? ", avait ainsi déclaré en mars l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley.

La Suisse ne fait pas partie des Etats qui signent ce texte mercredi. La Confédération aura besoin de plusieurs mois avant de décider quelle est sa position sur le nouveau Traité d'interdiction des armes nucléaires, a-t-elle fait savoir il y a une semaine.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias