Ils sont les martyrs de la tragédie de Tianjin, qui a déjà emporté 112 vies et bouleverse la Chine. Leurs portraits, rayonnant de jeunesse dans leurs uniformes orange, font la une des médias officiels, dans un clin d'oeil appuyé aux pompiers new-yorkais du 11 septembre.
Mais, en ligne, la mort de ces 17 sapeurs suscite la colère des internautes, qui dénoncent des vies sacrifiées sur l'autel de l'impréparation. "Il est si cruel qu'on ait envoyé ces enfants au front. Nous avons besoin de professionnalisme, pas de militarisme", juge XongXiaomo, sur Sina Weibo, le Twitter chinois, alors que l'Armée populaire de libération (APL) a été déployée dans la métropole du nord-est de la Chine. Cinq jours après les gigantesques explosions qui ont ravagé la zone portuaire, 85 d'entre eux sont toujours portés disparus et l'espoir d'en retrouver vivants s'amenuise d'heure en heure.
Des recrues mal formées
Pis, ces jeunes envoyés en...