Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Plainte collective contre Credit Suisse et UBS aux Etats Unis

Douze établissements financiers, parmi lesquels UBS et Credit Suisse, sont la cible d'une plainte collective déposée mercredi auprès d'un tribunal de Manhattan, à New York. Ils sont accusés de s'être entendus pour limiter la concurrence sur le marché des swap de taux d'intérêt. L'entente porterait sur une somme 327,5 milliards de francs.

26 nov. 2015, 09:55
Dix sociétés financières majeures actives dans le monde entier, parmi lesquelles UBS et Credit Suisse, de même que deux plates-formes de transactions sont concernées.

Une action collective a été déposée mercredi auprès d'un tribunal de Manhattan, à New York, contre douze établissements financiers. Ils sont accusés de s'être entendus pour limiter la concurrence sur le marché des swap de taux d'intérêt.

Dix sociétés financières majeures actives dans le monde entier, parmi lesquelles UBS et Credit Suisse, de même que deux plates-formes de transactions sont concernées. L'entente porterait sur une somme 320 milliards de dollars (327,5 milliards de francs).

La Deutsche Bank, BNP Paribas, les grands établissements américains JP Morgan, Goldman Sachs, Bank of America et Citigroup, ainsi que les britanniques Barclays et la Royal Bank of Scotland, sont également visés.

Barrières contre la concurrence

La plainte a été déposée par un fonds de pension de Chicago, qui estime avoir dû trop payer pour profiter d'offres des banques sur des produits dérivés, à cause d'une concurrence restreinte.

Les instituts bancaires empêchaient une augmentation des échanges de swaps de taux d'intérêt sur des plates-formes électroniques. Ils ont réussi à décourager l'entrée d'institutions non bancaires sur le marché très lucratif d'échanges de swaps de taux d'intérêt.

Cela leur a rapporté des milliards au fil des années, selon l'accusation. Beaucoup d'acteurs du marché utilisent les swaps pour se prémunir contre les risques de changement des taux d'intérêt.

Manipulations diverses

Début septembre, douze banques - parmi lesquelles Credit Suisse et UBS - s'étaient déclarées prêtes à payer environ 1,87 milliard de dollars pour éviter une plainte collective aux Etats-Unis.

Un groupe d'investisseurs avait fait valoir qu'il aurait subi des pertes à cause d'un cartel illégal, que lesdites institutions financières de même que la firme britannique Markit - prestataire important d'informations financières dans le domaine des dérivés de crédit - auraient monté autour de "credit default swaps".

De nombreuses banques autour du globe doivent déjà répondre de manipulations sur le marché des devises et des taux de référence comme le Libor.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias