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Présidentielle américaine: programme inapplicable sans un Sénat allié

Selon les premiers résultats, le sénat devrait vraisemblablement rester aux mains des Républicains. S’il accède à la Maison-Blanche, Joe Biden sera confronté à de nombreux obstacles face à un Sénat «hostile».

06 nov. 2020, 00:01
/ Màj. le 06 nov. 2020 à 07:01
S’il est élu, les premiers mois de Joe Biden en tant que président risquent de ne pas être de tout repos.

Passé l’ivresse d’une victoire, le réveil pourrait être cruellement douloureux pour Joe Biden s’il était élu. Le scénario d’une administration démocrate flanquée d’un Sénat appelé à rester républicain n’avait pas forcément été envisagé: et pour cause, un président élu profite généralement d’une nouvelle majorité à la Chambre haute, effet d’entraînement oblige. En 1980, Ronald Reagan y avait ainsi engrangé douze victoires. En 2004, George W. Bush avait gagné cinq sièges et Barack Obama huit en 2008. Un atout qu’il a perdu deux ans plus tard, entravé par un Sénat hostile jusqu’à la fin de son second mandat.

A lire aussi : Présidentielle américaine: les républicains pourraient garder la mainmise sur le Sénat

Un Biden président risque de se retrouver dans une posture similaire, mais pire: il n’aura pas les deux années de «répit» dont Obama avait bénéficié pour mettre en place son administration et appliquer son programme. S’il est...

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