Le régime de Vladimir Poutine était sous pression hier, au lendemain des manifestations sans précédent de l'opposition russe contestant la victoire aux législatives de son parti Russie Unie. Dmitri Medvedev a balayé l'exigence de l'opposition pour un nouveau scrutin mais promis d'enquêter sur les allégations de fraude.
Ce mouvement d'une ampleur jamais vue depuis l'arrivée au pouvoir en 2000 de l'ex-agent du KGB a réuni samedi à Moscou de 50 000 à 80 000 personnes selon des estimations indépendantes - 25 000 selon la police - et plusieurs milliers de manifestants dans une cinquantaine de vill...