Les réfugiés admis rapidement ont davantage de chances de trouver un emploi en Suisse, selon une étude du Fonds national suisse (FNS) de la recherche. Des arguments scientifiques viennent ainsi soutenir la réforme de l’asile et l’accélération des procédures, acceptées en juin dernier par le peuple.
«Lorsqu’un requérant ne reçoit sa décision d’admission qu’au bout de trois ans au lieu de deux, la probabilité de trouver un emploi baisse de 23 à 18%, soit une réduction d’un cinquième», selon le politologue Dominik Hangartner, de l’Université de Zurich, cité dans un communiqué du FNS. «Nous supposons que le fait d’attendre décourage les réfugiés de plus en plus.»
Selon les auteurs de l’étude, publiée dans le journal «Science Advances», l’effet de cette attente forcée est «frappant». Les difficultés des requérants à trouver un emploi ne peuvent être expliquées par d’autres facteurs tels que la nationalité, le sexe ou l’âge. Par...