Les militaires au pouvoir au Soudan ont annoncé, hier, que leur chef, le nouvel homme fort du pays, Abdel Fattah al-Burhane, dirigerait le futur Conseil conjoint avec les civils. Au risque d’exacerber les tensions dans les discussions avec les meneurs de la contestation.
Les relations entre les deux camps se sont tendues. Les militaires affirment que six membres des forces de sécurité ont été tués dans des heurts avec les manifestants tandis que 16 autres ont été blessés. Ils n’ont pas fourni plus de détails sur les circonstances de ces décès.
L’Association des professionnels soudanais (SPA), fer de lance de la contestation, accuse les militaires d’avoir tenté de disperser le sit-in qui se tient depuis le 6 avril devant le QG de l’armée à Khartoum. Ils accusent également l’armée de ne pas envisager «sérieusement» de céder le pouvoir au peuple.
Les protestataires réclament la dissolution du Conseil militaire de transition...