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Relations Cuba-Etats-Unis: un "jour nouveau" selon Barack Obama

21 mars 2016, 20:59
/ Màj. le 21 mars 2016 à 21:33
Le président des États-Unis Barack Obama (g.) et son homologue Raúl Castro ont confirmé le rapprochement de leurs deux pays.

"Nous avons eu une bonne discussion sur les questions de démocratie et de droits de l'homme", a assuré Barack Obama à l'issue d'un entretien avec M. Castro au palais de la Révolution de La Havane, puissant symbole de la lutte contre "l'impérialisme américain".

"J'espère que ma visite ici montre à quel point nous sommes prêts à entamer un nouveau chapitre dans les relations cubano-américaines", a-t-il insisté. "Nous continuons d'avoir de sérieuses divergences, notamment sur la démocratie et les droits de l'homme", a-t-il dit.

Aucun prisonnier politique

Le président cubain, qui répondait en direct aux questions des journalistes, ce qui est rare, a montré de l'agacement après une question portant sur les prisonniers politiques.

"Y a-t-il des prisonniers politiques ? Donnez-moi la liste immédiatement pour que je les libère (...) Donnez-moi le nom ou les noms (...) S'il y en a, ils seront libérés avant la nuit", s'est énervé le président cubain devant un Barack Obama visiblement surpris.

L'obstacle de Guantanamo

Lors de sa conférence de presse, Raul Castro a estimé que l'embargo et la présence américaine sur la base de Guantanamo constituaient les principaux obstacles à des relations bilatérales plus apaisées.

Il a par ailleurs salué les efforts déployés par son homologue américain pour tenter de faire lever l'embargo qui pénalise son pays depuis 1962. "Les dernières mesures (d'assouplissement de l'embargo) sont positives, mais insuffisantes", a-t-il affirmé.

Le président américain, qui était accompagné d'une forte délégation de parlementaires, a une nouvelle fois invité le Congrès à lever l'embargo qui pèse sur Cuba. "La liste des mesures que nous pouvons prendre administrativement est de plus en plus courte et les changements vont maintenant dépendre du Congrès", a-t-il souligné.

Cette rencontre était la quatrième en tête à tête entre les deux hommes depuis 2013. Un dîner d'Etat devait être donné dans la soirée au palais de la Révolution en l'honneur de la venue du président américain.

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