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Reporter dans l'enfer de la guerre

Le 28 avril, Roméo Langlois se retrouvait piégé au coeur du conflit. Le journaliste raconte cette sale journée au milieu des balles et des morts.

20 nov. 2012, 00:01
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Le 28 avril, Roméo Langlois, caméra au poing, monte dans un hélicoptère de l'armée colombienne. Objectif: réaliser un reportage sur une mission militaire antidrogue dans une région reculée du pays. Ce qui ne devait être qu'une opération de routine vire au cauchemar. Peu après l'atterrissage, les soldats sont surpris par une violente attaque des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Les 30 militaires et le journaliste "embarqué" se retrouvent encerclés et acculés.

Le reporter français free-lance, basé à Bogota depuis douze ans, se retrouve soudain dans les entrailles du conflit colombien. Les balles sifflent de tous côtés, des hommes tombent pour de vrai. Son chaperon, le sergent Cortez, succombe à deux mètres de lui. Le journaliste de 35 ans est plus chanceux que le soldat. Il n'est que blessé au bras, parvient à s'extirper de la sanglante mêlée avant que cela ne se termine en combat rapproché et rampe vers...

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