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Réunion décisive pour éviter à la Grèce de sombrer dans la faillite

Les ministres des Finances de la zone euro doivent décider lundi du sort de la Grèce en donnant en principe leur feu vert à une aide sans précédent qui doit éviter au pays de sombrer dans la faillite.

20 févr. 2012, 06:51
Le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, ici à droite en compagnie de son homologue grec, avait jugé vendredi "sage, judicieux et recommandable" de se mettre "d'accord sur les contours du deuxième programme".

Ils se retrouveront à partir de 15h30 à Bruxelles pour examiner si les conditions sont réunies pour allouer un nouveau plan de sauvetage à Athènes, comprenant une aide publique de 130 milliards d'euros et un effacement partiel de la dette détenue par les créanciers privés, à hauteur de 100 milliards d'euros.

Cette rencontre se déroulera dans un climat d'urgence alors que la Grèce doit rembourser 14,5 milliards d'euros d'ici le 20 mars et risque sinon de subir un défaut de paiement, bien plus important que celui de l'Argentine il y a dix ans.

Pour éviter un scénario catastrophe, le plan d'effacement de la dette doit être lancé d'ici mercredi, sachant que l'opération doit prendre plusieurs semaines.

Mais le chef de file des ministres des Finances de la zone euro Jean-Claude Juncker avait jugé vendredi "sage, judicieux et recommandable" de se mettre "d'accord (lundi) sur les contours du deuxième programme", en plus du plan pour réduire la dette détenue par les banques qui est en bonne voie.

Après de nombreux rebondissements, la situation semble s'être éclaircie: plusieurs voix en zone euro, dont celle de la chancelière allemande Angela Merkel, ont laissé entendre ces derniers jours que l'issue de la réunion serait positive.

Un écart à combler

De son côté, le premier ministre grec Lucas Papademos était à Bruxelles dimanche et pourrait assister à la réunion de l'Eurogroupe lundi. Restent plusieurs inconnues: outre la réticence de certains pays à délier les cordons de la Bourse pour Athènes, il faut encore résoudre certaines équations.

Un rapport des principaux bailleurs de fond de la Grèce (la troïka) a mis en évidence que le plan de sauvetage ne permettrait pas de réduire la dette publique grecque autant que prévu. Un écart qu'il va falloir combler. C'est à cette tâche que se sont attelés de hauts fonctionnaires de la zone euro dimanche à Bruxelles, mais rien n'a filtré sur la teneur de leurs échanges.

Autre chantier: une rallonge des Etats de la zone euro semble nécessaire compte tenu de la dégradation de la situation économique en Grèce ces derniers mois. Près de 5,5 milliards d'euros de besoins supplémentaires ont été identifiés, mais cette somme risque d'être réévaluée à la hausse, au risque de faire grincer des dents au sein de l'Union monétaire.

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