C’est la grande oubliée. A peine abordée lors du premier grand débat télévisé, il y a une semaine, la politique étrangère est quasiment absente de la campagne présidentielle. Alors même qu’elle constitue un attribut majeur du (de la) futur(e) chef(fe) de l’Etat. Au cours des dernières années, la France est intervenue à plusieurs reprises sur la scène internationale. Mais son action extérieure, qui manque parfois de moyens, et son leadership affaibli sur sol européen lui attirent nombre de critiques.
Pour autant, il faut éviter de céder au «déclinisme», souligne Christian Lequesne. Professeur à ...