Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Rome refuse les efforts demandés

Le gouvernement va envoyer aujourd’hui une lettre à la Commission européenne, dans laquelle il s’oppose à de nouvelles mesures d’économie.

01 févr. 2017, 23:32
/ Màj. le 02 févr. 2017 à 00:01
Italian Finance Minister Pier Carlo Padoan speaks during a panel session at the 46th Annual Meeting of the World Economic Forum, WEF, in Davos, Switzerland, Friday, January 22, 2016. The overarching theme of the Meeting, which takes place from 20 to 23 January, is "Mastering the Fourth Industrial Revolution". (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SWITZERLAND WEF 2016 DAVOS

L’Italie fait de la résistance contre Bruxelles. Pas question de se saigner à blanc pour complaire aux eurocrates qui lui demandent des coupes supplémentaires de 3,4 milliards d’euros (3,6 milliards de francs) dans le budget de cette année, déclare en substance Rome. Dans la lettre qu’il fera partir aujourd’hui, le ministre de l’Economie, Pier Carlo Padoan, exclut catégoriquement tout correctif budgétaire (que le Parlement n’est d’ailleurs pas disposé à voter) ou toute nouvelle réduction des dépenses publiques. Pas question non plus d’une hausse de la TVA, suggérée par la Commission européenne.

Même sous la menace d’une procédure d’infraction européenne, le gouvernement de Paolo Gentiloni refuse de paraître agir sous la dictée de la Commission. Le président du Conseil l’a fait comprendre, samedi dernier, au sommet des pays du sud de l’Europe, à Lisbonne, en excluant catégoriquement tout nouveau train d’austérité. Le ministre des Transports, Graziano Delrio, l’a réaffirmé dimanche: «Nous...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias