Bruxelles
Tanguy Verhoosel
«On ne peut pas accepter que le Royaume-Uni joue avec les pieds du reste de l’Europe pendant des mois et des mois», a tonné hier après-midi le premier ministre belge, Charles Michel, à son arrivée à un sommet des leaders des Vingt-Huit. Ils devaient, dans la soirée, encourager Londres à assumer le choix du Brexit qu’ont fait les Britanniques, le 23 juin, et à agir en conséquence, en engageant «dès que possible», à l’automne, sa procédure de divorce d’avec ses anciens partenaires communautaires.
Le ton des conclusions adoptées par les Vingt-Huit devait toutefoi...