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Sud syrien, laboratoire de l’après-guerre

Parrainé par Moscou et Washington, un cessez-le-feu a été conclu dans trois provinces, avant la création d’une zone de désescalade.

17 juil. 2017, 23:45
/ Màj. le 18 juil. 2017 à 00:01
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Berceau de la révolte contre Bachar el-Assad, le sud de la Syrie doit être le laboratoire de l’après-guerre civile. Depuis le 9 juillet, un fragile cessez-le-feu tient dans les provinces de Deraa, Sweida et Qunaytra. L’arrêt des hostilités a été conclu entre Russes et Américains, avec l’appui de la Jordanie, riveraine, qui cherche à éviter le débordement du conflit sur son territoire. Ce recul de la violence prélude à la mise en place d’une zone de désescalade, décidée en mai lors des négociations d’Astana entre la Russie, la Turquie et l’Iran, les principaux acteurs extérieurs de la guerre en Syrie.

Trois autres zones de désescalade devraient voir le jour: au nord-ouest dans la région d’Idleb, au centre près de Homs, et dans la périphérie de Damas. «Nous affichons un soutien prudent au cessez-le-feu dans le Sud», confie Basma Kodmani, une des responsables de l’opposition modérée.

L’Iran et le Hezbollah...

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