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Syrie: au moins 46 morts dans un double attentat à Damas

Au moins 46 personnes sont mortes samedi près d'un cimetière de Damas, victimes d'un double attentat. La plupart des victimes sont des pèlerins chiites irakiens.

11 mars 2017, 12:58
/ Màj. le 11 mars 2017 à 14:30
Le double attentat à la bombe visait des bus de pèlerins chiites stationnés en dehors d'un cimetière dans le centre de Damas.

Un double attentat dans la vieille ville de Damas a fait samedi au moins 46 morts, en majorité des pèlerins chiites irakiens. Plus de 100 personnes auraient été blessées dans ce qui représente une des attaques les plus meurtrières de la capitale.

La première attaque s'est produite à un arrêt de bus où des fidèles étaient arrivés avant de visiter le cimetière de Bab al Saghir. Situé près d'une des sept portes de la vieille ville de Damas, Bab al Saghir devait accueillir leur réunion de prière après une visite de la mosquée de Sayyida Zeinab, la petite-fille du prophète Mahomet, située près de Damas.

La seconde attaque a eu lieu dix minutes plus tard, faisant plusieurs victimes parmi les membres de la protection civile qui étaient venus porter secours aux personnes touchées par la première explosion.

Plusieurs nationalités

Le ministère irakien des Affaires étrangères a fait état d'une quarantaine de ressortissants tués et de plus de 100 blessés. Selon le ministre syrien de l'Intérieur Mohammad al-Chaar, l'attaque visait "des pèlerins de différentes nationalités arabes".

La télévision d'Etat syrienne a rapporté de son côté 40 morts et 120 blessés, évoquant l'explosion de "deux bombes posées par des terroristes", terme qui fait référence aux ennemis rebelles et djihadistes du régime.

La chaîne a montré des images de plusieurs bus blancs dévastés, avec des vitres brisées et des soutes éventrées. D'autres ont été en partie carbonisés. Au sol, pêle-mêle des chaussures, des lunettes, et des chaises roulantes à côté de flaques de sang.

Vers de nouvelles frappes irakiennes

L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat. Le double attentat pourrait pousser l'Irak à mener de nouvelles frappes en Syrie, alors que Bagdad a déjà effectué des raids de part et d'autre de la frontière le mois dernier.

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi avait ainsi assuré que l'Irak "n'hésiterait pas" à frapper les positions djihadistes dans les pays voisins en cas de menace.

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