Kofi Annan, l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe sur la Syrie, a réagi dimanche en se disant "choqué par (la) montée de la violence en Syrie. Il a rappelé le gouvernement syrien à tenir ses engagements alors que Damas semble vouloir jouer la montre.
"Alors que nous nous approchons de la date butoir du mardi 10 avril, je rappelle au gouvernement syrien la nécessité de respecter pleinement ses engagements et je souligne que l'escalade actuelle des violences est inacceptable", a déclaré M. Annan dans un communiqué.
"Je suis en contact permanent avec le gouvernement syrien et je demande à tous les Etats ayant une influence sur les parties de l'exercer maintenant pour garantir la fin du bain du sang et le début du dialogue", a ajouté le diplomate ghanéen.
L'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe a demandé aux forces du président Bachar al-Assad de se retirer des centres urbains d'ici mardi, ce que Damas a dans un premier temps accepté.
Mais dimanche, le régime du président Bachar al-Assad a annoncé qu'il ne retirera pas ses forces armées déployées dans les villes avant d'obtenir des "garanties écrites" de l'opposition, selon le ministère syrien des affaires étrangères dans un communiqué. Dans le même temps, les opposants ont pressé l'ONU de réagir.
Le plan de sortie de crise présenté par M. Annan, que Damas avait accepté le 2 avril prévoit que l'armée se retire des villes le 10 avril pour permettre un arrêt total des violences 48 heures plus tard.