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Syrie: l'incertitude persiste sur la date de la reprise des négociations de Genève

Fixée initialement au 8 février, la date de la reprise des négociations de Genève semble encore incertaine. Moscou a annoncé un report à la fin du mois prochain. Une information qui n'a pas été confirmée par l'ONU.

27 janv. 2017, 19:16
Depuis l'échec du dernier round en avril, Staffan de Mistura a annoncé à plusieurs reprises qu'il espérait une reprise des pourparlers, sans jamais parvenir à concrétiser son souhait.

La date de la reprise des négociations de Genève sur la Syrie, fixée initialement au 8 février, semblait vendredi incertaine. Moscou a annoncé en journée un report à la fin du mois prochain. L'ONU n'a toutefois pas confirmé ce changement de calendrier.

"La date du 8 février a été reportée à la fin du mois prochain", a annoncé vendredi matin le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, avant une rencontre à Moscou avec des opposants syriens.

Mais l'ONU, par la voix d'une porte-parole de son envoyé spécial sur la Syrie, Staffan de Mistura, n'a pas confirmé cette information. "Il n'y a pas de confirmation que les pourparlers de février ont été reportés", a affirmé devant les médias à Genève Yara Sharif.

Elle a ajouté que "dans le cadre de l'intensification des préparatifs avant les négociations de février", M. de Mistura se rendrait lundi à New York pour consulter le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et "informer le Conseil de sécurité des derniers développements du dossier syrien".

Invitations "pas finalisées"

L'ONU a par ailleurs précisé que les invitations pour les pourparlers de Genève "ne sont pas finalisées". Dans un communiqué daté du 19 décembre, l'ONU avait annoncé qu'il était "dans son intention" de convoquer ces négociations le 8 février. Depuis, M. de Mistura a toujours qualifié cette date de "cible" sans s'engager plus avant.

Dans le passé, ce diplomate italo-suédois a d'ailleurs su faire preuve d'une grande flexibilité dans la préparation de ces négociations. En 2016, aucune des trois séries de pourparlers indirects - en février, en mars et en avril - qu'il a organisées, n'a débuté à la date prévue, en raison notamment de questions d'organisation ou de blocage sur la composition des délégations.

Toutes ces réunions se sont achevées sans résultat. Les discussions ont à chaque fois achoppé sur le sort réservé au président syrien Bachar al-Assad dont l'opposition exige le départ. Depuis l'échec du dernier round en avril, M. de Mistura a annoncé à plusieurs reprises qu'il espérait une reprise des pourparlers, sans jamais parvenir à concrétiser son souhait.

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