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Syrie, une crise humanitaire sans précédent

Submergés par l'afflux d'exilés syriens, les pays voisins peinent à répondre à leurs besoins urgents. Et les fonds s'épuisent pour l'aide humanitaire, alerte la Chaîne du bonheur.

06 janv. 2014, 10:30
Camp de réfugiés syriens dans la vallée de la Bekaa, au Liban.

Après les bombes qui pleuvent en Syrie, les centaines de milliers de Syriens qui se sont  réfugiés dans les régions montagneuses libanaises doivent traverser la vague de froid qui glace le Proche-Orient. Un hiver dantesque qui ajoute aux difficultés de ces exilés. 

De nombreuses tentes qui ont poussé autour des villages et dans la vallée libanaise de la Bekaa, à quelques kilomètres de la frontière syrienne, seront inondées lors du dégel. «Les conditions sanitaires pourraient encore se compliquer, on peut craindre des épidémies», décrit Caroline de Palézieux, porte-parole de la Chaîne du bonheur pour la Suisse romande.

La fondation soutient 35 projets en Syrie, Turquie, Jordanie, Irak et au Liban. 
Bons pour acheter de l’essence, des couvertures ou l’isolation des tentes font partie de l’aide fournie par les ONG soutenues par la fondation. 

Mais pour combien de temps encore? «La Chaîne du bonheur a épuisé ses fonds d’aide aux déplacés et réfugiés syriens. C’est alarmant, poursuit Caroline de Palézieux. «Le conflit s’éternise, mais nous restons dans l’aide d’urgence. On ne peut pas parler de la reconstruction comme après une catastrophe naturelle, à l’image des Philippines. Et puis, le drame qui touche les Syriens ne suscite pas le même élan médiatique, ni de solidarité que la crise des Philippines».

Découvrez notre reportage dans votre journal d’aujourd’hui.

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