Plus de 80 personnes ont été évacuées de leur domicile mardi à Comines, commune belge proche de la frontière française, lors d'une opération de police sur laquelle rien n'a filtré dans l'immédiat. Par ailleurs, l'un des hommes recherchés après l'opération antidjihadiste de jeudi en Belgique s'est rendu à la police.
L'évacuation d'une trentaine d'habitations a eu lieu vers 17h45 et les habitants ont pu regagner leurs domiciles peu avant 21 heures, a indiqué la police. Comines-Warneton, où a eu lieu l'opération, est séparée par la frontière franco-belge de la commune homonyme de Comines, dans le département du Nord en France.
"Ils ont été évacués dans un centre mis à leur disposition. Nous étions en nombre et tout s'est déroulé dans le calme, l'ordre et la manière. Je ne peux rien dire de plus, le parquet communiquera mercredi", a déclaré un responsable de la police, le commissaire Sébastien Dauchy, cité par Belga.
Un substitut du parquet de Tournai, Frédéric Bariseau, a refusé de donner des détails sur l'opération belge, et notamment sur un éventuel lien avec une enquête antiterroriste. "L'opération a impliqué de nombreux services de police et nous ne communiquons pas sur des rumeurs", a-t-il dit, cité par l'agence Belga.
Le site du journal français "Nord Eclair" évoque "une opération visant à cerner le domicile d'une djihadiste présumée", sans citer de source.