Votre publicité ici avec IMPACT_medias

UE: un anti-inflammatoire a été decelé dans de la viande chevaline

Les tests pratiqués dans l'Union européenne ont permis de déceler moins de 5% de cheval dans des produits censés contenir du boeuf. Les analyses ont également révélé des traces, en infime quantité, d'une substance interdite dans l'alimentation.

16 avr. 2013, 15:23
Gland. Lundi 25 Février 2013.
Visite de la société Skin Packing et Jemmely à Gland.
(Samuel Fromhold/La Côte)

Les tests pratiqués dans l'Union européenne à la suite du scandale de la viande de cheval ont permis d'en déceler moins de 5% dans des produits censés contenir du boeuf, a fait savoir mardi la Commission européenne. Les analyses ont également révélé des traces infimes d'une substance interdite dans l'alimentation. Sur les échantillons contrôlés, 0,6% de la viande chevaline contenait du phénylbutazone, un anti-inflammatoire rendant la viande impropre à la consommation.

France touchée

La France serait le pays le plus touché par la présence de viande de cheval, selon un rapport d'étape daté du 9 avril. Le document recensait la présence d'ADN de cheval dans 47 des 353 échantillons français testés, soit plus d'un sur huit. Il ne regroupait toutefois les résultats que pour 11 pays de l'UE.

En Allemagne, l'ADN de cheval a été identifié dans 29 échantillons sur 867, soit un sur 30 environ, et en Grande-Bretagne, 150 tests officiels n'ont donné aucun résultat positif à la viande de cheval.

"Pas de danger immédiat"

Concernant le phénylbutazone, "on réaffirme qu'il n'y a pas de danger immédiat dans l'Union européenne avec ce produit", a déclaré Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire européen en charge de la santé et de la consommation, Tonio Borg. Il a toutefois rappelé que ce produit restait "strictement interdit dans l'alimentation humaine".

Sollicitées par la Commission, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) et l'Agence européenne des médicaments (EMA) ont estimé que l'exposition des consommateurs au produit via l'alimentation était faible. "Il faudrait manger des centaines de steaks hachés de cheval pendant des mois pour éventuellement avoir des problèmes avec le phénylbutazone", a déclaré M. Vincent

Votre publicité ici avec IMPACT_medias